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mardi 17 décembre 2019

Mers mortes d'Aurélie Wellenstein

Titre : Mers Mortes
Auteur : Aurélie Wellenstein
Genre : Fantastique, Science-fiction
Edition : Scrineo
Parution : le 14 mars 2019
Pages : 363 pages
Prix : 17,90 euros 

Résumé 

Les humains ont massacré les mers et les océans. L’eau s’est évaporée ; les animaux sont morts. Quelques années plus tard, les mers et les océans reviennent. Ils déferlent sur le monde sous la forme de marées fantômes et déplacent des vagues de poissons spectraux, tous avides de vengeance. Les fantômes arrachent leurs âmes aux hommes et les dévorent. Bientôt, les humains eux aussi seront éteints… Leur dernier rempart face à la mort : les exorcistes. Caste indispensable à l’humanité, les exorcistes sont bien entendu très convoités. L’un d’eux, Oural, va se faire kidnapper par une bande de pirates qui navigue sur les mers mortes à bord d’un bateau fantôme. Voilà notre héros embarqué de force dans une quête sanglante et obligé, tôt ou tard, de se salir les mains…


Mon Avis

Dans ce roman, post-apocalyptique, Aurélie Wellenstein nous plonge dans un monde plus ou moins lointain où les hommes ont détruit, ont sabordé leur propre planète. Dans ce monde-là, comme l'indique le titre de ce livre, les mers sont mortes, il n'y a plus d'eau et tous les habitants des mers ont également péris. Mais les marées hautes existent toujours mais elles n'ont plus la même forme que celle que nous connaissons normalement.

En effet, les fantômes de ces créatures tuées à cause ou directement de la main de l'homme reviennent dans le monde des hommes, lors de ces marées hautes, afin de se venger de ceux-ci. Ces fantômes ont la capacité de tuer en arrachant des morceaux de l'âme des humains qu'ils touchent. C'est donc un danger permanent pour les hommes. Mais ce n'est pas le seul danger qui les guettent... En effet, pour les humains qui ont survécus à ce cataclysme, la vie est loin d'être facile, car à cause de la perte des océans, la température sur Terre ne fait qu'augmenter et l'eau est une ressource précieuse et recherchée.

Avec l'apparition des fantômes est venue également la présence des exorcistes, des humains qui ont un don et peuvent donc détruire et repousser (avec l'aide d'une sorte de bouclier) les fantômes pendant les marées hautes et par là protéger les autres humains. C'est ce qu'est Oural, le jeune homme par qui nous découvrons l'histoire, traité tel un seigneur ou même un roi, il a pour mission de protéger les centaines d'habitants du village où il vit. Mais tout va changer lors de l'apparition d'un bateau fantôme volant et de Bengal, le chef de ce bateau pirate...

Moi qui ne suis d'habitude pas tellement fan des roman écologiques, souvent "trop moralisateur" à mon goût, là je trouve que le message passe très bien. Nous découvrons un monde où les hommes se sont conduis eux même à leur propre perte en ne sauvant pas leurs mers, à cause de la surpêche, de la pollution, ... Je trouve que la façon dont Aurélie Wellenstein aborde ce thème très prenante.

Nous suivons l'histoire depuis le point de vue d'Oural, qui a vécu toute sa vie dans une sorte de cocon, assez à l'abri du malheur qui s'est abattu sur la Terre, il pense souvent de façon assez innocente, sans parfois trop réfléchir au conséquence de ses actes et au futur, ce qui est le contraire de Bengal, le capitaine du bateau fantômes. Oural va devoir voir la réalité en face et Bengal et son équipage vont le forcer à le faire. J'ai bien aimé ce duo même si je trouve parfois leur relation un peu cliché et trop prévisible, ils forment une bonne paire et j'aurais aimé en découvrir un peu plus sur eux et également sur l'équipage du bateau car nous ne faisons qu'effleurer le passé de certains d'entre eux.

L'histoire elle-même est très bien menée, nous découvrons tout doucement ce qu'il s'est produit sur Terre, comment les choses en sont arrivées là et les conséquences que cela a pu avoir. J'ai apprécié que l'histoire sois amenée en douceur avec des passages par ci par là. L'intrigue elle-même est bien menée, l'action commence assez vite et on se rend compte en même temps que Bengal que l'équipage du bateau fantôme et surtout son capitaine ne sont pas seulement des pirates mais qu'ils ont une mission bien précise à mener.

L'histoire m'a assez happée, une fois que j'ai commencé ma lecture, j'ai vraiment était intriguée par les aventures d'Oural. L'ambiance est tout de suite mise en place avec les marées hautes, l'ambiance est pesante, sombre, la seule lueur d'espoir/de lumière dans ce monde vient de Trellia, le fantôme d'un dauphin qui s'est lié d'amitié avec Oural, ce qui est du jamais vu. Trellia est une alliée qui va être plus que nécessaire pour la survie d'Oural et des autres et qui permet également de montrer la souffrance des animaux à cause de l'homme, de dénoncer la cruauté envers les animaux.

Au final, ce livre post-apocalyptique écologique est un roman que j'ai vraiment apprécié, je trouve le récit très bien mené, les actions et explications se complètent parfaitement ce qui fait que je n'ai ressenti aucun temps mort. Et pour une fois, cette fin plutôt ouverte ne m'a pas vraiment gené, ce qui est habituellement le cas. Ce fut donc une très belle surprise et je ne regrette pas d'avoir lu ce livre qui m'avait intriguée avec sa magnifique couverte ;)

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